Clara Roy-Jensen dévoile «Les sentiers», un premier extrait d’une pop sensible et céleste

Avec Les Sentiers, Clara Roy-Jensen fait une entrée remarquée sur la scène musicale québécoise. Autrice, compositrice et interprète, elle impose d’emblée une signature à la fois fragile et affirmée.

Pénétrante dès les premiers instants, portée par une guitare dénudée et les plaintes cosmiques des machines analogiques, sa voix absorbe et suspend le temps. Ses mots intimes, lumineux et infiniment humains, se déploient dans une montée adroite de cordes, de percussions et d’harmonies vocales, jusqu’à frôler l’abandon.

«Mon cœur ne bat plus. Y a-t-il de l’espoir, de nouveau un inconnu ? Dis-moi, l'es-tu? Une ancienne histoire, prête à se revoir, ou suis-je rendue au-delà des sentiers battus ?»

Clara et ses musiciens jouent dans le tremblement, au creux de ce qu’il y a de plus sensible. Leur musique, capable de réminiscence et de clairvoyance, se tient quelque part entre la matière et l’air : contemporaine, libérée, précise et flottante, cherchant sans relâche un centre de gravité invisible.

Les Sentiers annonce Divinité profane, un premier micro-album attendu pour la fin de janvier 2026. En cinq fragments d’une pop éclatante forgés par l’exploration, Clara Roy-Jensen y façonne une œuvre plurielle, dense, lumineuse et libre. Telles des matières en formation, les mélodies vibrent jusqu’à ce qu’un mot, une voix ou un accord les fassent basculer dans l’existence.